Garder le contrôle de ses oeuvres sur internet

Source : Pixabay :Crédit : Nancy6320

En tant qu’artiste, il est souvent très tentant de partager ses œuvres sur internet, pour se faire connaître, pour se présenter, pour partager notre passion ! 

Et c’est d’ailleurs tout un sujet, puisqu’en effet, les réseaux sociaux sont aujourd’hui au cœur de toutes les stratégies digitales. Ils permettent de se créer un réseau, de rencontrer nos futurs collaborateurs, de créer une communauté qui va faire vivre ces œuvres. Mais ainsi, quelles sont les règles à respecter ? Comment protéger son travail et ne pas le retrouver ensuite sur tout un tas d’autres sites, d’autres pages où nous ne serions pas crédités ? Comment garder le contrôle de ses créations ?

Après avoir exploré les avantages et les raisons pour lesquelles il est intéressant, voire important (?) de partager son travail sur le web, nous nous intéresserons aux risques auxquels nous nous exposons, mais surtout comment nous en prémunir.

 Aujourd’hui, le web et plus particulièrement les réseaux sociaux sont LE moyen de communication incontournable ! Impossible de faire l’impasse sur les réseaux pour démarrer son activité d’illustrateur, gagner en visibilité, en notoriété et décrocher ses premiers contrats.

Il semble tout aussi impossible de ne pas partager ses œuvres pour donner un avant goût de notre talent et de notre créativité et ainsi donner envie aux maisons d’édition à la recherche de la perle rare ou aux auteurs qui chercheraient à qui confier la si précieuse mission d’illustration pour donner vie à leur travail.

C’est un tremplin énorme, qui permet de gagner en visibilité très rapidement, si tant est qu’on maîtrise un minimum son sujet. Il suffit de quelques posts, quelques likes, quelques partages, et la machine peut s’enclencher très vite, dans le bon sens, comme dans le mauvais…

Car cela représente en effet des risques. Il serait facile pour n’importe qui de s’attribuer le mérite de notre travail, ou simplement qu’à force de re partages, cette œuvre soit perdue dans la masse sans que plus personne ne sache qui en est l’auteur. 

Mais ce n’est pas tout ! Les IA aussi s’en mêlent ! Toujours à la recherche de nouveaux contenus pour nourrir leur banque de données et les proposer à qui veut !

Mais comment se prémunir de tout ça ?

La signature évidemment !

La première intention est souvent de signer son travail, et bien souvent, c’est en bas à droite qu’on retrouve la signature de l’auteur.

Mais malheureusement, il reste encore trop facile pour une personne mal intentionnée de rogner l’image et supprimer celle-ci.

Le watermark pourquoi pas ?!

On pense alors au watermark, qu’on peut choisir de mettre n’importe où sur l’image, comme on peut le voir sur un grand nombre de banques d’images, pour lesquelles il faut payer pour récupérer une image et s’en servir.

On pense alors au watermark, qu’on peut choisir de mettre n’importe où sur l’image, comme on peut le voir sur un grand nombre de banques d’images, pour lesquelles il faut payer pour récupérer une image et s’en servir.

C’est plutôt une bonne solution, mais qui présente 2 inconvénients.

Les plus aguerris et déterminés pourront trouver une solution pour s’en débarrasser, et le watermark en lui-même n’est pas toujours très esthétique surtout quand il s’agit de présenter son travail à nos futurs potentiels collaborateurs lorsque l’on débute dans le métier.

Les métadonnées ? Pas si compliqué…

Une autre technique, moins connue lorsqu’on en est au tout début de sa carrière, c’est l’utilisation des métadonnées. Des données cachées qui permettent de tracer les images. On peut y ajouter des informations sur le nom de l’auteur, la date par exemple. 

Mais là encore, cette possibilité présente des limites, car en effet, lorsque l’on publie une image sur les réseaux, certains d’entre eux suppriment automatiquement ces métadonnées.

Et on revient donc au point de départ…

Les messages cachés, cherchez la stéganographie

Cacher un message derrière son illustration, que personne ne verrait à l’œil nu, au travers de pixels par exemple, c’est ce qu’on appelle la stéganographie.

Cette technique est intéressante d’un point de vue sécurité, même si, comme toute technique, elle n’est pas infaillible, elle reste néanmoins plutôt difficile à repérer par des personnes mal intentionnées.

Source : Pixabay / Crédit : Prawny

Les droits d’auteurs, bien-sûr !

Plus onéreux, mais très pratique, le copyright est une solution plutôt fiable, puisqu’il s’agit de déclarer officiellement son œuvre. C’est un acte juridique qui permet d’obtenir un certificat d’antériorité, valable jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur, et de manière internationale (au minimum dans tous les pays concernés par la Convention de Berne (+ de 177 pays)).

Bref,

il est absolument nécessaire de prendre conscience du fonctionnement du web et de ce à quoi on s’expose en partageant nos œuvres en ligne. Tout plein d’idées à considérer, sur lesquelles il faut se pencher et réfléchir, qu’il faut creuser avant de publier sur le web son travail !

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